Paysages sensibles
Exposition visuelle d’Isabelle Guérin
Artiste du territoire graulhétois, Isabelle Guérin est inspirée par la Nature, symbole de ses émotions à vif. Ce qu’elle vit intimement face aux réalités actuelles resurgit sous la forme d'images végétales, comme une réparation. Dans les portraits de ses contemporains, elle insère des paysages sensibles, dont la trace vivante fait entièrement partie du corps et de l'imaginaire. Ses créations interrogent : qui sommes nous ? Ne sommes-nous pas faits de nos rencontres avec le vivant, quelle que soit sa forme ?
Ses créations fines, subtiles, en lien avec les interrogations du monde actuel, seront visibles au Foyer de l’EmancipaSSion, aux horaires d’ouverture. Résonances, Étreintes, États d'âme. Aquarelle et crayons de couleur , Huile sur toile
Isabelle Guérin dessine et peint depuis quarante ans, les paysages qu'elle traverse, toujours émerveillée, de la Martinique au Tarn. Elle enseigne dans des ateliers et des structures. Touchée par les remous de l'âme humaine, elle devient art thérapeute et s'inscrit dans des partenariats avec des chercheurs sur la créativité et l'ouverture de conscience.
> Visitez le site d'Isabelle Guerin
Du jeudi 9 octobre au 12 octobre de 14h à 18h
Émergences
Exposition visuelle Ugo Ratti Carrara
Longtemps j'ai été pris par ce qui me semblait être une implacable nécessité du savoir, de la connaissance et de l'apprentissage. Etudier l'Histoire de l'Art, rejoindre les rangs des Beaux Arts a été une courte période de ma jeunesse durant laquelle apprendre devenait un risque. Risque de perdre ma liberté, d'être dépossédé de l'inné, de l'énergie qui m'animait, risque d'être formaté en quelque sorte. Les instances académiques certifient, valident, autorisent. Qui pouvait prétendre qualifier ce qui était en moi ? La seule chose qui m'importait était le contact direct avec la matière.
Durant les premières années, porté par un besoin impérieux, ma production a été un tourbillon frénétique. L’émergence d'une idée liée au contexte émotionnel ou professionnel jaillissait de manière inconsciente et rapide. Avec la maturité, le processus s'est modifié. Je puise mon inspiration dans la matière elle-même, comme si la souche de bois entre mes mains avait son mot à dire.
La sculpture se crée en se faisant. L'acte de faire n'est plus guidé par un point de départ figé sorti de mon imaginaire. De même au terme de Sculpteur je lui préfère, à l'instar des artistes du Moyen Age, celui de Tailleur d'images, plus en accord avec la nature de l'acte.
Du jeudi 9 octobre au 12 octobre de 14h à 18h